Sans « pourquoi », tout « quoi » perd son sens. Vous pouvez aller à la salle de sport pendant des années, étudier, travailler, créer une entreprise, mais si vous ne savez pas pourquoi vous le faites, tôt ou tard, vous vous épuiserez, deviendrez apathique et vous vous sentirez dénué de sens. Le « pourquoi » est votre boussole intérieure, une source d’énergie, un pilier qui vous maintient ensemble quand tout le reste s’effondre. Le trouver, c’est trouver la force de vivre, d’agir et de surmonter les épreuves.
Le « pourquoi » est différent d’un « objectif ». Un objectif est un « quoi » : perdre du poids, gagner de l’argent, acheter, terminer. Le « pourquoi » est un « pourquoi » : avoir confiance en soi, subvenir aux besoins de sa famille, être libre, laisser un héritage. Les objectifs changent, mais le « pourquoi » demeure. Il est plus profond, plus fondamental. Il est lié à vos valeurs, à vos croyances et au sens de la vie.
Pour trouver votre « pourquoi », posez-vous la question au moins cinq fois. Par exemple :
— Je veux gagner plus.
— Pourquoi ? — Pour ne pas dépendre de mon patron.
— Pourquoi est-ce important ? — Pour me sentir libre.
— Pourquoi la liberté est-elle importante ? — Parce que j’apprécie la possibilité de choisir.
— Pourquoi est-ce essentiel pour moi ? — Parce que beaucoup de choses m’ont été interdites enfant et que je veux vivre à ma façon.
Voici votre « pourquoi » : vivre librement, sans restrictions, selon vos propres règles.
Votre « pourquoi » doit susciter des émotions. Si vous en parlez et que vous ne ressentez pas la chair de poule, les larmes ou le feu intérieur, ce n’est pas le vôtre. Le véritable « pourquoi » touche au vif. Il est lié à la douleur, au rêve, à l’amour, à la colère, au désir de changer les choses. Il n’est pas logique, il est vivant. Si vous ne le ressentez pas, creusez plus profondément. Ou essayez une autre voie.
Le « pourquoi » doit être personnel. Pas « parce que c’est accepté », pas « parce que les parents le souhaitent », pas « parce que tout le monde le fait ». Votre « pourquoi » n’appartient qu’à vous. Les autres peuvent ne pas l’apprécier, c’est normal. L’essentiel est que cela vous donne de la force. Si vous vivez selon le « pourquoi » des autres, vous vous sentirez vide, même si vous réussissez.