Auteur

Amélie Simoneau

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La liberté financière ne se résume pas à avoir beaucoup d’argent. C’est avoir le choix : travailler ou non, se réveiller au réveil ou non, tolérer son patron ou non. C’est disposer de revenus passifs (investissements, loyer, entreprise) qui couvrent ses dépenses et ne plus dépendre de son salaire. Ce n’est pas un rêve, c’est un objectif atteignable si vous vous y attelez consciemment et systématiquement.

La première étape consiste à déterminer votre « point de liberté ». Calculez combien il vous faut par mois pour vivre confortablement : pas dans le luxe, mais sans stress. Multipliez par 12 : vous obtenez le montant annuel. Multipliez ensuite par 25 (selon la règle des 4 % : vous pouvez retirer 4 % de votre capital par an sans l’appauvrir). Voilà votre objectif.

La deuxième étape consiste à augmenter l’écart entre vos revenus et vos dépenses. Plus vous épargnez, plus vite vous atteindrez votre objectif. Si vous gagnez 100 000 $ et dépensez 90 000 $, vous mettez de côté 10 %. Si vous gagnez 100 000 $ et dépensez 60 000 $, vous mettez de côté 40 %. Dans le deuxième cas, vous atteindrez la liberté quatre fois plus vite. Apprenez à vivre au-dessous de vos moyens, non par avarice, mais par stratégie.

La troisième étape consiste à investir systématiquement. L’argent que vous mettez de côté doit rapporter, sinon l’inflation le grignotera. Investissez dans des actifs fiables et à long terme : ETF, obligations, actions à dividendes, immobilier. Utilisez un compte de placement individuel pour bénéficier d’avantages fiscaux. Réinvestissez vos revenus, afin que l’effet des intérêts composés fonctionne. Plus vous commencez tôt, moins vous aurez besoin d’investir chaque mois.

La quatrième étape consiste à créer plusieurs sources de revenus. Ne comptez pas uniquement sur votre salaire. Cela peut prendre la forme de :
— Travail indépendant ou à temps partiel ;
— Location (appartement, voiture, objets) ; — Entreprise (même petite — boutique en ligne, formations, consultations) ;
— Revenus passifs (dividendes, coupons, royalties).
Plus les sources sont nombreuses, plus la stabilité est élevée.

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L’éducation financière ne se résume pas à des formules complexes et à des stratégies boursières. Il s’agit de compétences de base que chacun devrait maîtriser pour ne pas se laisser tromper, ne pas s’endetter et ne pas vivre dans un stress constant à cause de l’argent. Il s’agit de savoir planifier un budget, comprendre les prêts, distinguer les actifs des passifs, épargner et investir. Sans éducation financière, vous êtes l’otage des circonstances. Avec elle, vous êtes maître de votre vie.

Pourquoi est-ce important ? Parce que le monde est devenu plus complexe. Les banques proposent des centaines de prêts à des conditions « favorables » qui sont en réalité abusives. Les compagnies d’assurance vendent des polices inutiles. Les magasins proposent des paiements échelonnés. Sans connaissances, vous pouvez facilement vous faire avoir et payer pendant des années. L’éducation financière est une protection.

Par où commencer ? Par les bases :
— Revenus et dépenses : qu’est-ce que c’est, comment les calculer ;
— Budget : comment l’établir et le respecter ;
— Fonds d’urgence : pourquoi est-il nécessaire et comment le constituer ;
— Prêts : fonctionnement, calcul du trop-perçu, quand le contracter et quand ne pas le contracter ;
— Épargne : où la placer pour éviter la dépréciation.
Maîtrisez ces sujets et vous serez bien au-dessus de la plupart.

Utilisez des ressources gratuites :

— Chaînes YouTube : « Just about finances », « Dvizh » ;
— Livres : « Think and Grow Rich », « The Intelligent Investor », « Finances for Dummies ».
Inutile de payer pour des cours « secrets » : l’intégralité de la base est disponible gratuitement.

Entraînez-vous à petite échelle. Faites un dépôt bancaire et calculez le montant que vous recevrez à la fin du terme. Prenez une calculatrice de crédit et calculez le trop-perçu de votre prêt. Établissez un budget pour une semaine et comparez-le à vos dépenses réelles. La théorie sans pratique est vaine. Seule l’action vous permettra d’apprendre véritablement.

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Investir n’est pas un jeu d’enfant, ni l’apanage des riches, ni une aventure risquée. C’est un processus systématique qui consiste à investir de l’argent pour qu’il travaille pour vous et génère des revenus sans investissement quotidien. Même avec seulement 1 000 $ par mois, vous pouvez commencer à investir. L’essentiel est de comprendre les règles, de prendre son temps et de ne pas courir après les superprofits.

Premier principe : n’investissez que de l’argent gratuit. C’est-à-dire l’argent sans lequel vous pourriez vivre un mois, même si tout va mal. Ne dépensez pas d’argent pour la nourriture, le loyer, les soins médicaux. Ne contractez pas de prêts pour investir. Investir est une question de croissance, pas de survie. Si vous investissez dans ce dernier, vous êtes déjà en perte, car vous agissez par peur, et non par stratégie.

Deuxième principe : la diversification. Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Répartissez votre argent entre différents actifs : actions, obligations, or, immobilier, liquidités. Même au sein des actions, il n’existe pas une seule entreprise, mais un fonds (ETF) regroupant des dizaines, voire des centaines d’entreprises. Cela réduit le risque : si un actif chute, d’autres peuvent progresser ou rester stables.

Troisième principe : le long terme. Investir est un marathon. Les marchés progressent à long terme, mais peuvent chuter à court terme. Si vous paniquez à chaque baisse, vous vendrez à perte. La meilleure stratégie pour un débutant est « acheter et conserver ». Par exemple, achetez un ETF sur l’indice S&P 500 ou MICEX chaque mois, et ne consultez pas les cotations pendant des années.

Par où commencer ? Les options suivantes sont idéales pour un débutant :
– Comptes de courtage avec accès aux ETF et aux obligations ;
– Compte d’investissement individuel (IIS) : offre une déduction fiscale ;
– Assurance par capitalisation ou fonds de pension non étatiques ;

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Un budget n’est pas une prison, mais une carte. Il ne vous prive pas de plaisirs ; il vous montre comment les obtenir sans stress ni dette. Nombreux sont ceux qui craignent les budgets, car ils s’imaginent des limites et des interdictions strictes. En réalité, un bon budget est flexible, réaliste et encourageant. Il ne répond pas à la question « Que vais-je manquer ? », mais à celle « Que puis-je me permettre sans crainte ni culpabilité ?»

Étape 1 : Déterminez la période. Pour la plupart des gens, il s’agit d’un mois. Prenez un calendrier et notez les dates de vos revenus (salaire, freelance, avantages sociaux, etc.). C’est votre « axe financier » ; vous vous baserez dessus pour planifier vos dépenses.

Étape 2 : Calculez toutes vos sources de revenus. Non seulement le salaire, mais aussi les emplois à temps partiel, les intérêts sur les dépôts, le loyer, les cadeaux, les remboursements d’impôts. Notez le montant total « net », après déduction de toutes les dépenses. C’est votre plafond financier pour le mois. Toutes vos dépenses doivent correspondre à ce montant, sinon vous serez dans le négatif.

Étape 3 : Recueillez les données sur vos dépenses des 2 à 3 derniers mois. Utilisez vos relevés bancaires, vos reçus et des applications de comptabilité. Divisez vos dépenses en catégories :
— Logement (loyer, crédit immobilier, charges) ;
— Alimentation (épicerie, cafés) ;
— Transports ;
— Santé ;
— Loisirs ;
— Éducation ;
— Épargne ;
— Autre.
Cela vous aidera à comprendre où va réellement votre argent, et non où vous le pensez.

Étape 4 : Fixez des limites par catégorie. Privilégiez la méthode 50/30/20 :
— 50 % pour les dépenses obligatoires (logement, alimentation, transports) ;
— 30 % pour les envies (loisirs, loisirs, voyages) ;
— 20 % pour l’avenir (épargne, investissements, remboursement de dettes).
Si vos chiffres ne correspondent pas, pas de panique. Ajustez progressivement : par exemple, réduisez vos dépenses liées à vos envies de 5 % par mois jusqu’à atteindre votre objectif.

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Les finances personnelles ne se résument pas à des millions, mais à une question de contrôle. C’est un système qui vous permet de savoir où va votre argent, combien il en reste, ce que vous pouvez dépenser et ce que vous ne pouvez pas. Sans ce système, vous vivrez éternellement de paie en paie, vous serez anxieux, vous ferez des achats impulsifs et vous ne comprendrez pas où va votre argent. La première étape est de comprendre que votre argent est votre responsabilité et que vous seul pouvez le gérer.

Commencez par suivre vos revenus et vos dépenses. Pas besoin de programmes compliqués : un carnet, Excel ou une application gratuite (par exemple, Zen-money, Money Manager, CoinKeeper) suffisent. Enregistrez TOUT : d’un café à 100 roubles aux frais de logement et de services publics. Faites cela pendant au moins un mois pour avoir une idée précise. Vous serez surpris de voir combien vous dépensez pour des « petites choses », qui au total deviennent énormes.

Divisez les dépenses en catégories :
— Obligatoires (logement et services publics, alimentation, transports, prêts) ;
— Variables (loisirs, cafés, shopping) ;
— Épargne/investissements ;
— Réserve (coussin de sécurité, dépenses imprévues).
Cela vous aidera à comprendre ce sur quoi vous pouvez économiser et ce qui est sacré. Par exemple, si 40 % de vos revenus sont consacrés aux loisirs, il est temps de revoir vos priorités.

Établissez un budget. Un budget n’est pas une limite, mais un plan. La méthode la plus simple et la plus efficace est le 50/30/20 :
— 50 % des revenus pour les besoins essentiels ;
— 30 % pour les envies ;
— 20 % pour l’épargne et les dettes.
Si votre structure est très différente, ajustez-la progressivement. L’essentiel est que le budget soit réaliste, et non idéal.

Commencez par une « hygiène financière ». Voici quelques habitudes de base :
— Payez-vous en premier : mettez de côté 10 à 20 % immédiatement après avoir perçu vos revenus ;
— Utilisez des comptes séparés (revenus, dépenses, épargne) ;
— Automatisez les paiements et les virements ; — Évitez les prêts à la consommation (sauf pour les prêts immobiliers ou les études).
Ces habitudes fonctionnent automatiquement et vous protègent du chaos.

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Il y a des périodes où l’on ne veut plus rien. On n’a plus envie de se lever, de travailler, d’étudier, de se réunir, ni même de se réjouir. Tout semble gris, pesant, dénué de sens. Ce n’est pas de la paresse, c’est de l’épuisement émotionnel, du burn-out, de la dépression ou tout simplement de la fatigue profonde. Et dans ces moments-là, essayer de se ressaisir est inutile. Il ne faut pas forcer, mais se ressourcer. Progressivement, prudemment, dans le respect de soi.

La première étape est d’admettre : « Je vais bien. Je n’ai pas craqué. Je suis juste fatigué. » On a l’habitude de se reprocher son manque de désir, mais cela ne fait qu’aggraver la situation. Acceptez que vous n’avez plus de force – et c’est normal. Ce n’est pas éternel. C’est temporaire. Vous avez droit au repos, au silence, à l’inaction. L’acceptation de soi est la première étape vers la guérison.

Déconnectez-vous. Des réseaux sociaux, de l’actualité, des obligations, des attentes. Même pour une journée. Autorisez-vous à ne rien faire sans culpabilité. Allongez-vous, regardez le plafond, écoutez la pluie, ne planifiez rien. Le cerveau et le système nerveux ont autant besoin de repos que le corps. Parfois, l’inaction est l’étape la plus productive.

Faites quelque chose de simple, juste pour vous. Pas pour le résultat, pas pour les autres, mais pour le plaisir. Buvez votre thé préféré. Enfilez un pyjama moelleux. Écoutez de la musique qui touche l’âme. Promenez-vous sans but précis. Lisez un livre qui ne vous « développe », mais qui réconforte. Les petites joies sont des étincelles qui allument progressivement le feu du désir.

Rappelez-vous ce qui vous apportait de la joie. Quelles activités, quels lieux, quelles personnes, quelles odeurs, quels sons suscitaient en vous une vive réaction ? Peut-être dessiner, chanter, cuisiner, voyager, discuter jusqu’au matin ? Revenez à cela, même par microdoses. Pas pour le résultat, mais pour le ressenti. Les émotions sont le carburant du désir. Sans émotions, pas de mouvement.

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Sans « pourquoi », tout « quoi » perd son sens. Vous pouvez aller à la salle de sport pendant des années, étudier, travailler, créer une entreprise, mais si vous ne savez pas pourquoi vous le faites, tôt ou tard, vous vous épuiserez, deviendrez apathique et vous vous sentirez dénué de sens. Le « pourquoi » est votre boussole intérieure, une source d’énergie, un pilier qui vous maintient ensemble quand tout le reste s’effondre. Le trouver, c’est trouver la force de vivre, d’agir et de surmonter les épreuves.

Le « pourquoi » est différent d’un « objectif ». Un objectif est un « quoi » : perdre du poids, gagner de l’argent, acheter, terminer. Le « pourquoi » est un « pourquoi » : avoir confiance en soi, subvenir aux besoins de sa famille, être libre, laisser un héritage. Les objectifs changent, mais le « pourquoi » demeure. Il est plus profond, plus fondamental. Il est lié à vos valeurs, à vos croyances et au sens de la vie.

Pour trouver votre « pourquoi », posez-vous la question au moins cinq fois. Par exemple :
— Je veux gagner plus.
— Pourquoi ? — Pour ne pas dépendre de mon patron.
— Pourquoi est-ce important ? — Pour me sentir libre.
— Pourquoi la liberté est-elle importante ? — Parce que j’apprécie la possibilité de choisir.
— Pourquoi est-ce essentiel pour moi ? — Parce que beaucoup de choses m’ont été interdites enfant et que je veux vivre à ma façon.
Voici votre « pourquoi » : vivre librement, sans restrictions, selon vos propres règles.

Votre « pourquoi » doit susciter des émotions. Si vous en parlez et que vous ne ressentez pas la chair de poule, les larmes ou le feu intérieur, ce n’est pas le vôtre. Le véritable « pourquoi » touche au vif. Il est lié à la douleur, au rêve, à l’amour, à la colère, au désir de changer les choses. Il n’est pas logique, il est vivant. Si vous ne le ressentez pas, creusez plus profondément. Ou essayez une autre voie.

Le « pourquoi » doit être personnel. Pas « parce que c’est accepté », pas « parce que les parents le souhaitent », pas « parce que tout le monde le fait ». Votre « pourquoi » n’appartient qu’à vous. Les autres peuvent ne pas l’apprécier, c’est normal. L’essentiel est que cela vous donne de la force. Si vous vivez selon le « pourquoi » des autres, vous vous sentirez vide, même si vous réussissez.

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La procrastination n’est pas de la paresse. Ce n’est ni une faiblesse de caractère ni un manque de discipline. C’est une défense psychologique : le cerveau remet à plus tard une tâche désagréable, difficile ou floue pour éviter le stress, la peur de l’échec ou le sentiment de surcharge. Mais plus on la remet à plus tard, plus l’anxiété et la culpabilité augmentent, et la tâche semble de plus en plus effrayante. Il existe une solution, et cela commence par comprendre pourquoi vous procrastinez.

La première étape est le diagnostic. Pourquoi exactement remettez-vous à plus tard CETTE tâche ? Parce qu’elle est ennuyeuse ? Trop complexe ? Vous ne savez pas par où commencer ? Peur de l’échec ? Pas d’humeur ? Chaque raison appelle sa propre solution. Si la tâche est ennuyeuse, ajoutez-y un jeu ou une récompense. Si elle est importante, divisez-la. Si vous avez peur, préparez-vous ou demandez de l’aide. Comprendre la raison, c’est déjà la moitié du chemin.

Créez une « carte des peurs ». Prenez une feuille de papier et écrivez : « De quoi ai-je peur en commençant cette tâche ?» Puis : « Que se passera-t-il si je ne la fais pas ?» Et enfin : « Qu’obtiendrai-je si je la fais ?» Il s’avère souvent que les peurs sont imaginaires, que les conséquences de l’inaction sont pires que celles de l’action, et que les bénéfices sont énormes. La carte des peurs vous aide à appréhender la situation avec lucidité et à neutraliser la procrastination.

Utilisez la méthode Pomodoro. Travaillez 25 minutes, reposez-vous 5 minutes. Après 4 cycles, faites une longue pause. Le minuteur crée un sentiment d’urgence et de courts intervalles réduisent la pression. Vous ne « réalisez pas un projet », vous « travaillez 25 minutes ». C’est psychologiquement plus facile. Avec le temps, le cerveau s’habitue au rythme et la résistance diminue.

Éliminez les distractions. La procrastination n’est souvent pas due à la tâche, mais à l’environnement : notifications, réseaux sociaux, bruit, désordre. Créez un « mode concentration » : désactivez les notifications, fermez les onglets inutiles, mettez vos écouteurs, retirez tout ce qui est superflu de la table. Utilisez des applications de blocage (Forest, Freedom, Cold Turkey). Moins il y a de tentations, plus il est facile de commencer.

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Chacun de nous est confronté à des tâches qui suscitent une résistance interne : un rapport à rendre, une salle de sport qui ne nous attire pas, des études qui semblent inutiles, une conversation que l’on a peur d’entamer. On sait que c’est important, mais on ne peut pas se forcer. Pourquoi ? Parce que le cerveau cherche à éviter l’inconfort et à économiser de l’énergie. Mais il existe des stratégies pour le tromper et trouver l’envie là où elle semble absente.

La première étape consiste à reformuler la tâche. Au lieu de « Je dois faire un rapport », dites plutôt : « Je choisis de faire un rapport pour me sentir libre le soir. » Au lieu de « Je dois aller à la salle de sport », dites plutôt : « Je vais à la salle de sport pour me sentir plus fort et plus énergique. » Reformuler déplace l’accent de l’obligation vers le choix et le bénéfice. Le cerveau accepte plus facilement ce que vous « choisissez » plutôt que ce dont vous « avez besoin ».

Créez un « rituel de départ ». Le plus difficile est souvent de commencer. Par conséquent, développez un rituel simple et agréable qui vous incitera à l’action : une tasse de café avant le travail, votre musique préférée avant l’entraînement, 5 minutes de méditation avant les études. Ce rituel crée une association : « cette action = réconfort », et le cerveau cesse de résister. Avec le temps, il devient un déclencheur pour s’engager dans le processus.

Utilisez la « règle des 2 minutes ». Si une tâche vous semble insurmontable, dites-vous : « Je la fais en 2 minutes seulement ». Souvent, une fois commencé, vous continuez, car vous avez surmonté l’inertie. Cela fonctionne pour n’importe quelle tâche : ménage, écriture, sport, études. L’essentiel est de se libérer de la pression de « tout faire en même temps ». Deux minutes ne font pas peur. Puis deux de plus. Et ainsi de suite jusqu’à la victoire.

Décomposez la tâche en micro-tâches. La grande et vague est effrayante. La petite et précise est tentante. Au lieu de « rédiger une thèse », « ouvrir un document », « écrire le titre de la première section », « trouver 3 sources », chaque micro-tâche est une étape à cocher. Et les points clés sont la dopamine, le plaisir, le renforcement. Une série de petites victoires crée un élan et l’envie d’aller de l’avant.

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La motivation n’est pas un bouton magique sur lequel on peut appuyer pour agir immédiatement. Ce n’est pas une impulsion soudaine qui vous submerge comme une vague, ni une inspiration qui dépend de votre humeur ou des étoiles dans le ciel. La véritable motivation est un système, fruit d’un travail intérieur, de choix conscients et d’une pratique régulière. Elle naît non pas d’une impulsion extérieure, mais d’une compréhension profonde : pourquoi ai-je besoin de cela ? Qu’obtiendrai-je ? Quel prix suis-je prêt à payer ? Et que se passera-t-il si je ne le fais pas ?

La plupart des gens croient à tort que la motivation doit venir en premier, et que ce n’est qu’ensuite que l’on peut agir. Mais en pratique, c’est l’inverse : l’action engendre la motivation. Dès le premier pas, même le plus petit, le cerveau reçoit un signal : « J’ai commencé. Je le fais.» Cela provoque la libération de dopamine, l’hormone du plaisir et de la récompense, qui renforce le comportement et donne envie de continuer. Alors, au lieu d’attendre le « bon moment », commencez par 5 minutes ; lancez-vous, tout simplement. La motivation interne est toujours plus forte que la motivation externe. Elle se manifeste par les éloges, l’argent, le statut social, l’approbation. Elle fonctionne tant qu’il y a une motivation, mais dès qu’elle disparaît, le désir disparaît. La motivation interne provient de vos valeurs, de vos croyances et de vos objectifs. C’est lorsque vous faites quelque chose parce que c’est important pour vous, et non parce qu’on vous l’a demandé. Pour la développer, demandez-vous : « Pourquoi est-ce important pour moi ? Qu’est-ce que cela m’apportera dans un an ? Quel impact cela aura-t-il sur ma vie ?» Plus la réponse est profonde, plus la motivation est stable.

La motivation n’est pas constante : elle fluctue. Même les personnes les plus disciplinées connaissent des baisses d’énergie, des doutes, de la fatigue. C’est normal. Le problème survient lorsque nous percevons une baisse d’énergie comme un échec et abandonnons tout. Il est donc essentiel de créer un système qui fonctionnera même sans motivation : routines, habitudes, rappels, responsabilisation. Une habitude, c’est faire quelque chose automatiquement, sans se demander « je veux » ou « je ne veux pas ». Et la motivation est le moteur qui alimente le moteur de l’habitude.

L’environnement joue un rôle essentiel. Si vous êtes entouré de personnes qui se plaignent, procrastinent, doutent, votre motivation fondra comme glace au soleil. Mais si vous êtes entouré de personnes qui agissent, progressent, partagent leurs réussites, vous commencerez involontairement à les atteindre. Créez un « environnement motivant » : lisez des livres, écoutez des podcasts, communiquez avec des personnes inspirantes, visualisez vos objectifs (un tableau de souhaits, un économiseur d’écran avec une citation, un rappel sur votre téléphone). La motivation est contagieuse : choisissez ce que vous souhaitez capter. Les émotions sont un puissant moteur de motivation. La peur, la colère, la joie, l’inspiration, la curiosité : tout cela peut devenir un carburant. Par exemple, la peur de l’échec peut vous pousser à vous préparer, la colère face à l’injustice à agir, la curiosité à apprendre. Ne refoulez pas vos émotions, exploitez-les. Demandez-vous : « Quelle émotion est-ce que je veux ressentir lorsque j’atteindrai mon objectif ?» et « Quelle émotion suis-je en train de ressentir maintenant et comment puis-je la canaliser ?» Les émotions ne sont pas un obstacle, mais une ressource.

Les objectifs sans échéance ni précision tuent la motivation. « Je veux perdre du poids » est trop vague. « Je veux perdre 5 kg en 2 mois, m’entraîner 3 fois par semaine et suivre un régime alimentaire » est déjà motivant. Les détails apportent de la clarté, une échéance crée l’urgence, un plan inspire la confiance. Décomposez un grand objectif en petites étapes : chaque étape est une victoire, chaque checklist une confirmation de progrès. Le cerveau adore célébrer les réussites ; donnez-lui cette opportunité.

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