Voitures françaises et italiennes : style, émotion et une approche de conduite unique

par Amélie Simoneau

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Les voitures françaises et italiennes ne sont pas synonymes de logique, mais d’émotions, de passion, d’art et d’individualité. Si les Allemands construisent des voitures pour les ingénieurs et les Japonais pour les personnes pragmatiques, les Français et les Italiens les créent pour les romantiques, les esthètes et les connaisseurs. Peugeot, Citroën, Renault, Fiat, Alfa Romeo, Lancia : chacune de ces marques propose une vision unique de l’automobile, souvent contraire aux normes généralement admises.

Les voitures françaises sont réputées pour leur approche atypique. Citroën a créé une suspension pneumatique révolutionnaire dans les années 1950, permettant à la voiture de « flotter » au-dessus de la route. Aujourd’hui, cette philosophie perdure : suspensions souples, solutions intérieures originales (par exemple, le tableau de bord « flottant » chez Peugeot), formes asymétriques, accent mis sur le confort et la douceur de conduite. Les Français ne recherchent pas la maîtrise parfaite ; ils veulent que la conduite soit un plaisir, même sur route accidentée.

Les Italiens, au contraire, privilégient les émotions. Alfa Romeo n’est pas qu’une voiture, c’est un véritable opéra italien sur roues : passionné, spectaculaire, parfois imprévisible. L’histoire de la marque est faite de victoires en course, de magnifiques carrosseries signées Bertone et Pininfarina, et de moteurs qui chantent à haut régime. Même les modèles modernes, bien qu’appartenant à Stellantis, conservent cet esprit, grâce à des réglages de suspension uniques, à la sonorité de l’échappement et au design.

Le design est la principale force de l’industrie automobile franco-italienne. Les Français expérimentent les formes, la lumière et les matériaux. Peugeot avec ses crocs dans la calandre et ses lignes nettes, Citroën avec ses lignes aériennes et ses formes douces : tous se démarquent dans le flux. Les Italiens créent des sculptures : Alfa Romeo Giulia, Fiat 500, Maserati Quattroporte : des voitures que l’on a envie de regarder même à l’arrêt.

Cependant, ces marques ont aussi leurs points faibles. La fiabilité et la qualité de fabrication ont longtemps été inférieures à celles de leurs homologues allemandes et japonaises. L’électronique était défaillante, les plastiques craquaient et les suspensions s’usaient rapidement. Mais aujourd’hui, la situation évolue : Peugeot et Citroën ont considérablement amélioré leur qualité, et Alfa Romeo, malgré sa réputation de « capricieuse », affiche une fiabilité honorable sur ses derniers modèles.

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