Parlez à quelqu’un qui vous comprend. Non pas quelqu’un qui vous donnera des conseils ou vous motivera, mais quelqu’un qui vous écoutera simplement. Parfois, pour retrouver le désir, il suffit d’en parler, de sentir qu’on n’est pas seul, qu’on est accepté tel qu’on est. Le soutien n’est pas une solution, mais il crée un espace pour le faire.
Soignez vos besoins fondamentaux. Souvent, le manque de désir est la conséquence d’un épuisement physique : manque de sommeil, mauvaise alimentation, manque d’exercice, carence en vitamines. Dormez suffisamment. Mangez quelque chose de chaud et naturel. Marchez 20 minutes. Prenez des vitamines (notamment D, B12, magnésium). Le corps est la base du psychisme. Lorsqu’il est en ordre, le psychisme récupère plus vite.
Créez un « mini-sens ». Pas un objectif global, mais un petit sens personnel et chaleureux. Par exemple : « Je veux faire quelque chose aujourd’hui qui fera plaisir à ma mère.» Ou : « Je veux me préparer un bon dîner, simplement parce que je le mérite.» Les petits sens sont comme des marches : il est plus facile de les gravir que de sauter au sommet.
Ne vous comparez pas aux autres. À l’ère des réseaux sociaux, tout le monde semble déborder d’énergie, d’objectifs et de réussite. Mais c’est une illusion. Chacun a ses propres « trous noirs ». La comparaison tue le désir, car elle crée un sentiment d’infériorité. Votre chemin vous appartient. Votre rétablissement se fait à votre rythme, même s’il ne s’agit que d’un pas par semaine.
Demandez de l’aide si le problème persiste. Si l’apathie persiste pendant plus de 2 à 3 semaines, si vous ne pouvez pas vous lever, manger ou profiter des petites choses, cela peut être un signe de dépression. Consultez un psychologue, un psychothérapeute ou un médecin. Ce n’est pas de la faiblesse, c’est de l’auto-soin. Parfois, pour retrouver le désir, il est nécessaire de consulter un spécialiste.
Enfin, rappelez-vous : le désir est comme une vague. Il s’en va et revient. Ne luttez pas contre le manque de désir, créez les conditions de son retour. Le silence, l’attention, le repos, les petites joies, le soutien, les besoins essentiels : tout cela est le terreau sur lequel le désir de vivre, d’agir et de rêver renaîtra. Il reviendra. Parce que vous êtes une personne vivante. Et en toi, il y a toujours une étincelle. Parfois, il suffit qu’elle se rallume.
